
Ainsi, la diffusion de vidéos en ligne et le Web 2.0 n’ont pas fini de poser des problèmes aux juges. Rappelons qu’en France l’article 6 de la loi du 21 juin 2004 relative à la confiance dans l’économie numérique impose aux fournisseurs d’accès et aux hébergeurs de rendre impossible l’accès à des données (manifestement) litigieuses sous peine de voir leur responsabilité engagée. Cette nouvelle affaire souligne les limites de notre système juridique, similaire à celui des brésiliens, face à la technique. En effet, quelle solution adopter dans de telles hypothèses ? Fermer toutes les plates-formes d’échange de vidéos ? Poursuivre tous les internautes qui s’acharnent à rediffuser une vidéo litigieuse ? Faire preuve de laxisme en laissant proliférer les différentes atteintes aux droits des tiers ?
Si la technique semble être l’ennemie jurée du droit dans de telles circonstances, elle pourrait aussi devenir un remède efficace. A l’instar des mesures techniques de protections (MTP ou DRM) utilisées pour contrecarrer les contrefaçons illicites d’œuvres musicales, l’on peut s’attendre au développement d’autres technologies capables de filtrer au maximum les vidéos illicites. Toutefois, il peut paraître dangereux de s’en remettre à des logiciels pour réguler les abus de la liberté d’expression...
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