Leo Stoller est un américain devenu une véritable institution dans le milieu judiciaire d’outre-atlantique. Sa profession: entrepreneur en propriété intellectuelle. Encore inconnu (heureusement) du vieux continent, cette activité professionnelle consiste à acheter les droits sur des marques connues dans des catégories libres pour, dans un second temps, poursuivre les entreprises osant user de celles-ci. Cette combine ne marche pas à tous les coups mais a le mérite de rapporter gros notamment lorsque les sociétés, contre qui il réclame des droits, préfèrent faire une transaction plutôt que de s’engager dans un long procès. Si, cet homme d’une soixantaine d’années est devenu la coqueluche des médias américains, c’est le pire cauchemar des juges qui l’ont surnommé l’« enquiquineur judiciaire » - vexatious litigants - en raison de ses centaines de plaintes à répétition.
En 2006, Stoller s’en est pris à Google lorsque le moteur de recherche a essayé de déposer sa marque pour des équipements sportifs (classe 28 US Patent and Trademark Office: Toys and Sporting Goods). En effet, par le biais de l’une de ses sociétés, Stoller déclara détenir les droits sur la marque Google pour cette catégorie de biens. Néanmoins, une liquidation judiciaire ultérieure de sa société, rendit sa demande caduque. Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Le 19 janvier dernier, le moteur de recherche californien a décidé de contre-attaquer ce « parasite » pour publicité mensongère, concurrence déloyale et violation de la loi anti-racket (RICO law). Ainsi, Google ose s’attaquer à l’ennemi public numéro 1 de la propriété intellectuelle malgré les nombreuses expériences malencontreuses de dizaines de sociétés. Si cette entreprise réussit, Google aura réalisé une action d’utilité publique.
En 2006, Stoller s’en est pris à Google lorsque le moteur de recherche a essayé de déposer sa marque pour des équipements sportifs (classe 28 US Patent and Trademark Office: Toys and Sporting Goods). En effet, par le biais de l’une de ses sociétés, Stoller déclara détenir les droits sur la marque Google pour cette catégorie de biens. Néanmoins, une liquidation judiciaire ultérieure de sa société, rendit sa demande caduque. Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Le 19 janvier dernier, le moteur de recherche californien a décidé de contre-attaquer ce « parasite » pour publicité mensongère, concurrence déloyale et violation de la loi anti-racket (RICO law). Ainsi, Google ose s’attaquer à l’ennemi public numéro 1 de la propriété intellectuelle malgré les nombreuses expériences malencontreuses de dizaines de sociétés. Si cette entreprise réussit, Google aura réalisé une action d’utilité publique.