jeudi 21 décembre 2006

Le futur moteur de recherche européen : Un bide digne de la Constitution ?

Le 26 avril 2005, l’Allemagne et la France firent part de leur projet de lancer un moteur de recherche européen en réaction à l’impérialisme de Google… Le nom « Quaero », désignant « je cherche » en latin, fut retenu. Depuis, quelles ont été les avancées ? Seulement des paroles à l’image de celles prononcées par le Président Chirac au mois de janvier dernier : « Nous devons relever le défi lancé par les géants américains Google et Yahoo! ». Malgré les 90 millions d’euros investis dans ce projet, il semble que Quaero connaitra le même sort que la Constitution européenne : une bonne intention suivie d’un échec cuisant. Le choix du nom est sans aucun doute symbolique de l’esprit et des perspectives de ce projet. En effet, n’est-il pas absurde de choisir le nom « Quaero » alors que les noms de domaines correspondants sont déjà réservés (en <.com>, <.eu> et <.fr>) ?

Au-delà de ce départ bancal et d’une inertie prolongée, ce moteur de recherche européen est voué à une mort prématurée si l’on s’en tient aux paroles de Hartmut Schauerte, secrétaire d’Etat allemand aux affaires économiques. Selon lui, le gouvernement allemand ne tardera pas à se retirer du projet pour créer son propre moteur de recherche.

On ne s’étonnera pas de la fin de ce projet initié par des politiques qui souhaitent imiter des personnages atypiques tels que les fondateurs de Google sortis tout droit des laboratoires d’informatique de Stanford.

Il ne faut pas confondre politique et liens hypertextes...

1 commentaire:

Dollar Brand the OG a dit…

et il ne faut pas confondre François Baroin et Bill Gates.