
Aujourd’hui, il semble que la plate-forme d’échange de vidéos ait décidé de faire un pas vers les titulaires de droits afin d’améliorer la lutte contre la contrefaçon de vidéos. Pour ce faire, les ingénieurs de YouTube ont décidé de s’attaquer à la source du problème, c’est-à-dire la mise en ligne des contenus illicites (ou upload). Plus précisément, avec la participation de Time Warner et de Disney, la plate-forme teste à l’heure actuelle une technologie permettant l’identification des vidéos postées sans le consentement des ayants droit. Selon l’un des responsables de YouTube, cette technologie fondée sur l’utilisation d’empreintes numériques des œuvres sera disponible dans environ un mois. Une fois testée, cette technologie sera utilisée essentiellement pour bloquer le upload de vidéos pirates (notamment des clips). Ainsi, dès qu’un utilisateur tentera de mettre en ligne une vidéo, le dispositif de lutte contre le piratage vérifiera si les potentiels titulaires de droits sur cette vidéo autorisent sa diffusion gratuite sur la plate-forme. Dès lors, un tel dispositif verra son efficacité proportionnelle au nombre de titulaires de droits y apportant leur concours. « Nous espérons obtenir une meilleure compréhension du fonctionnement de cet outil tant d’un point vue technologique que d’un point de vue de politique de sécurité » a déclaré Chris Maxcy, vice président du développement chez YouTube avant d’ajouter « L’objectif est d’avoir quelque chose de disponible pour le plus de titulaires de droits possible à la fin de l’année ».
Voici donc une nouvelle initiative d’un acteur du Web 2.0 qui semble aller dans le bon sens. A l’image de MySpace qui aide à démasquer les délinquants sexuels et les spammeurs, YouTube apporte son concours à la lutte contre la contrefaçon. Ces différents programmes semblent d’ailleurs plus efficaces que la coercition pénale ou encore les dispositifs de protection à l’initiative des détenteurs de droit tels que les DRM. Au final, cette tendance à l’autorégulation du réseau par ses propres acteurs est peut-être l’une des facettes du concept assez flou de Web 2.0. En effet, la technique est parfois plus utile que le juriste et ce constat se confirme d’année en année... Toutefois, cette solution, sans doute efficace dans la lutte contre la cyberdélinquance, s’avère beaucoup moins lucrative pour les cabinets d’avocats. Mais ceci est un autre débat !
Voici donc une nouvelle initiative d’un acteur du Web 2.0 qui semble aller dans le bon sens. A l’image de MySpace qui aide à démasquer les délinquants sexuels et les spammeurs, YouTube apporte son concours à la lutte contre la contrefaçon. Ces différents programmes semblent d’ailleurs plus efficaces que la coercition pénale ou encore les dispositifs de protection à l’initiative des détenteurs de droit tels que les DRM. Au final, cette tendance à l’autorégulation du réseau par ses propres acteurs est peut-être l’une des facettes du concept assez flou de Web 2.0. En effet, la technique est parfois plus utile que le juriste et ce constat se confirme d’année en année... Toutefois, cette solution, sans doute efficace dans la lutte contre la cyberdélinquance, s’avère beaucoup moins lucrative pour les cabinets d’avocats. Mais ceci est un autre débat !